C'est incroyable comme Orphée aux enfers reste un des fleurons du répertoire dans les théâtres d'outre-rhin, alors que finalement on ne le donne plus guère en France. Depuis le mois d'octobre 1999 où nous présentions notre nouvelle édition de ce chef d'oeuvre à Innsbruck [une révolution à l'époque : pour la première fois une belle édition bien gravée, dépourvue de fautes et de ratures, et de surcroît dotée d'une partition d'orchestre], je ne sais combien de productions ont été données en Allemagne et en Autriche. Mais c'est certainement plus d'une centaine. Et quant au nombre de représentations, c'est vertigineux. Durant toute sa vie, Orphée fut le porte bonheur d'Offenbach. Et de la même façon il fut le porte bonheur de son serviteur. Merci !
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