Jacques Offenbach : Maître Péronilla, couplets de Ripardos - Peyron - Martignoni - ORTF 1970

Un air simple, du moins en apparence... Mais c'est un de mes préférés dans Maître Péronilla. J'y perçois un double niveau de langage musical dans ces couplets, témoins de la richesse, de l'ambiguité, de la bipolarité de notre cher Offenbach. Entre ce trombone sous jacent et inquiétant qui accompagne le couplet (on parle là de maladie, d'enfant, de fièvre, voir de mort potentielle, d'un homme qui pleure...), et cette incroyable cadence évitée sur le refrain, cadence que l'on attend pas, tout le génie du maître est là. Offenbach nous surprend toujours et c'est ce qui fait ce grand "plus"... Ne pas vouloir s'attarder sur le coté dramatique et même parfois tragique de sa musique, et je ne parle pas seulement des Contes d'Hoffmann, loin de là, c'est passer à coté de tout un pan de son oeuvre... Sans oublier que le livret est aussi d'Offenbach, pas seulement la musique...

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